Dans sa quête pour restaurer sa confiance minée par un mauvais début de saison, l'Impact entrevoit un obstacle important avec son déplacement sur la pelouse des Railhawks de la Caroline, demain à 19h.

Pour son deuxième match sur le banc, Nick De Santis retrouve une formation qui caracole en tête de la NASL et qui l'a déjà battu à deux reprises cette saison

Pour autant et malgré une septième place, l'entraîneur-chef par intérim est loin de cataloguer ce match comme une finale. Avec une parenthèse de 10 jours sans le moindre match par la suite, il espère davantage que son équipe retrouvera des couleurs dans le jeu.

«Mon message est que l'on n'est pas là-bas pour gagner absolument, mais que l'on doit en donner un peu plus par rapport au dernier match, explique-t-il. Et si on s'en sort en se disant que l'on est en train de grandir, cela donnera beaucoup d'espoir.

«La confiance vient pas à pas avec ce que l'équipe a fait mercredi face aux Islanders de Porto Rico. Elle reviendra aussi avec les buts. On a montré que l'on pouvait jouer en possession, il faut maintenant trouver le but.

Défi imposant

Le défi des Montréalais sera énorme face à la meilleure équipe de la Ligue. En plus de son avance de onze points sur le second, elle constitue les meilleures attaque et défense de la Ligue. Sans oublier la présence de l'attaquant Étienne Barbara qui a déjà marqué 14 buts cette saison. D'où l'importance de jouer un match plein.

«C'est une occasion pour nous de tourner la page et de nous mettre en confiance face à une équipe en première position, explique Nevio Pizzolitto qui se remet peu à peu de sa blessure à la hanche. On n'y va pas en disant que c'est une finale, mais pour jouer correctement dans toutes les facettes du jeu. En faisant cela, on espère gagner le match.»

En soi, le 0 à 0 face aux Islanders cette semaine est loin de représenter un résultat idéal. Pour Mauro Biello, dont les responsabilités lors des séances d'entraînement vont s'accroître jusqu'à la fin de la saison, il permet cependant de couler les fondations d'un retour vers une position plus honorable.

«Au niveau collectif et au niveau de la possession, c'était très bien. On jouait avec un milieu en losange et on voulait impliquer les arrières latéraux. Il faut encore travailler sur certaines choses en phase offensive, notamment au chapitre du mouvement, et créer un peu plus d'occasions franches».