L'Impact de Montréal et la Banque de Montréal (BMO) ont conclu une entente de partenariat de cinq ans, ce qui facilitera le passage de l'équipe professionnelle de soccer à la prestigieuse Major League soccer (MLS), en 2012.

Qualifiant l'annonce de mardi de «moment important dans l'histoire de la concession», le président de l'Impact, Joey Saputo, a parlé de la plus importante commandite de l'histoire de l'équipe et d'une des plus lucratives du genre sur la scène sportive québécoise.

Très impliquée avec les équipes canadiennes de la MLS, le Toronto FC et les Whitecaps de Vancouver, la BMO est le partenaire principal de la MLS.

Soutenant plus 900 équipes amateurs au pays, incluant 160 au Québec, l'institution financière se proclame la banque du soccer au Canada. Au Québec, elle touche aussi au football professionnel, à titre d'un des principaux partenaires des Alouettes de Montréal, de la LCF.

«Nous avons eu des discussions avec d'autres entreprises québécoises, a confié Saputo, mais nous sommes facilement venus à une entente avec la BMO.

«Nous connaissions leurs intentions et nous attendions qu'ils nous contactent. Ç'a été la rencontre des grands esprits. Les négociations ont été faciles. Tout le monde y a trouvé son compte.»

Sans en dévoiler les détails, le président de la BMO au Québec, Jacques Ménard, a dit que l'entente est comparable à celles liant l'entreprise aux équipes de Toronto et de Vancouver.

Les négociations n'ont pas traîné en longueur après que l'institution financière eut fait l'approche initiale, avant l'ouverture de cette saison - la dernière de l'Impact dans la Ligue nord-américaine de soccer (LNAS).

L'image de marque de la BMO se retrouvera sur le nouveau maillot de l'Impact, qui sera dévoilé au cours de l'été. Les droits d'appellation du stade n'ont pas été un enjeu dans les pourparlers, la famille Saputo tenant à ce que le stade qu'elle a fait construire, il y a quelques années, continue de porter son nom.

Plus de flexibilité

Ce gros coup de pouce financier accordera de la lattitude à l'Impact afin d'engager des joueurs de grand calibre.

«Ça nous donne plus de flexibilité, c'est sûr, a affirmé le président de l'équipe. Mais pour être honnête, que nous ayons une entente comme celle-là ou non, notre objectif demeure de former la meilleure équipe possible. Un partenariat semblable, ça nous aide, ça nous donne un bel élan, mais ce n'est pas un facteur déterminant.»

Saputo a indiqué que l'organisation a tâté le pouls d'une soixantaine de joueurs, en vue de la saison prochaine.

«Nous sommes à analyser la situation, a-t-il confié. La réflexion qu'on a c'est de savoir s'il est préférable d'engager une vedette à un salaire annuel de 3 millions $ ou trois joueurs moins flamboyant à 1 million $ chacun. Le joueur à 3 millions peut être un meilleur coup de marketing qu'autre chose, s'il n'aide pas l'équipe sur le terrain. À ce compte, vaut mieux miser sur trois joueurs qui vont coûter moins cher, mais qui vont être plus utile à l'équipe.»