La FIFA a décidé d'ouvrir une enquête après que des accusations de corruption eurent été lancées à l'endroit du candidat au poste de président Mohamed bin Hammam et du vice-président de la FIFA Jack Warner, quelques jours seulement avant que Sepp Blatter ne tente d'être réélu à la tête de l'organisme de régie du soccer mondial.

Les deux dirigeants se présenteront devant le comité d'éthique aux bureaux de la FIFA, dimanche, trois jours avant que bin Hammam ne se présente contre Blatter au scrutin visant à élire un président. Les 208 membres nationaux de la FIFA voteront le 1er juin.

Le dirigeant américain Chuck Blazer, un allié de longue date de Warner et le secrétaire général de la CONCACAF, a fait état des accusations à la FIFA.

La FIFA a fait savoir que les accusations de pots-de-vin découlent d'une réunion tenue entre bin Hammam et 25 dirigeants des Caraïbes, les 10 et 11 mai, afin d'obtenir le soutien de ces derniers. La réunion a eu lieu à Trinité-et-Tobago, le pays natal de Warner.

À titre de président de la CONCACAF, Warner a longtemps été un acteur important dans les coulisses de la FIFA. La Confédération qui compte 35 pays, dont le Canada, n'a officiellement donné son appui à aucun candidat - ni bin Hamman, ni Blatter.