Barcelone, arrivé en retard samedi à Pampelune, n'a eu aucun mal à signer un septième succès en autant de déplacements contre Osasuna (3-0), alors que le Real Madrid a soigné sa dépression en battant à domicile Valence (2-0) lors de la 14e journée du Championnat d'Espagne.

Les quatre premiers ont gagné donc le haut du classement reste inchangé: le Barça est leader, avec 37 points, deux de plus que le Real. Villarreal, qui a battu Séville dimanche (1-0), suit à la 3e place avec 30 points et l'Espanyol, vainqueur de Gijon (1-0) reste solide 4e avec 28 points.

La mauvaise opération est pour Valence, 5e, qui se retrouve à quatre points de la zone Ligue des champions.

La Real Sociedad, vainqueur du derby basque dimanche soir (2-0) contre l'Athletic Bilbao, grimpe à la 6e place, à deux points de Valence.

Dans le bas du tableau, le Malaga de Manuel Pellegrini, qui a écrasé le Racing Santander (4-1), est sorti de la zone de relégation (17e).

Le Barça a connu un samedi mouvementé en raison de la grève sauvage des contrôleurs aériens espagnols.

Contrairement à l'Atletico Madrid et à Valence, qui par précaution avaient fait le voyage en bus dès vendredi, le leader était resté jusqu'à samedi à Barcelone, espérant pouvoir prendre un avion.

Mais le trafic aérien n'a repris que samedi après-midi et le Barça a été contraint de voyager dans l'urgence à Pampelune, en train puis en bus.

Messi intenable

L'équipe est arrivée juste après 20H00 au stade Reyno de Navarra et le match a été retardé de 45 minutes. Cela n'a pas empêché le Barça de prendre vite le dessus sur Osasuna, après une bonne entame des Navarrais.

Pedro, servi par un Messi intenable, a ouvert la marque à la 26e. L'Argentin a doublé la mise en seconde période, en semant la défense d'Osasuna (65e). Il s'est offert un doublé en fin de match en transformant un penalty (83e).

De son côté, le Real a repris confiance après son naufrage collectif à Barcelone.

Contre Valence, José Mourinho avait choisi de consolider son milieu de terrain, ce qui a fait les affaires de Lassana Diarra, titulaire, mais pas celles de Karim Benzema, remplaçant.

L'ancien attaquant de Lyon est néanmoins entré en seconde période. Son entrée en jeu (54e), combinée à l'exclusion d'Albelda à Valence (65e), a donné plus d'espaces à Cristiano Ronaldo, auteur du doublé de la victoire (73e, 87e).

«Comme nous manquions de confiance, il était important de commencer le match sans souffrir plutôt qu'en attaquant énormément», a expliqué Mourinho. «C'est pour cela que j'avais modifié l'équipe. Avec Karim, nous avons joué à trois devant (avec Ronaldo et Di Maria), nous avons dominé et gagné le match».

Le Real a remporté ses sept rencontres jouées à domicile, tout comme l'Espanyol.