Sergio Batista, qui a succédé de manière provisoire à Diego Maradona à la tête de la sélection d'Argentine fin juillet, devrait être confirmé dans ses fonctions mardi par la Fédération (AFA), à deux semaines d'un important match amical contre le Brésil.

Le comité exécutif de l'AFA doit annoncer sa décision mardi au lendemain d'une réunion de la commission chargée de nommer l'entraîneur de la sélection albiceleste ce lundi.

Batista, entraîneur de l'équipe championne olympique en 2008 puis des moins de 20 ans, bénéficie d'un soutien de poids, celui du président de l'AFA, Julio Grondona.

Nommé à titre intérimaire après l'éviction de Maradona, dans la foulée de la large défaite en quart de finale du Mondial contre l'Allemagne (4-0), Batista présente un bilan mitigé.

Après un succès étriqué en Irlande (1-0) et une victoire éclatante (4-1) contre les champions du monde espagnols, privés de plusieurs titulaires, l'albiceleste s'est inclinée à la surprise générale au Japon (0-1).

Le champion du monde 1986 est cependant également soutenu par le Ballon d'Or 2009, Lionel Messi.

«Je souhaite qu'il reste, car nous sommes à l'aise, le groupe va bien et j'aime notre manière de jouer», a déclaré l'attaquant du FC Barcelone.

Maradona, en revanche, ne cache pas son animosité à l'égard de son ancien partenaire de sélection.

«Si Batista dit que Messi est désormais heureux, c'est parce qu'il s'est déguisé en 'Pinon Fijo' (clown dans une émission de télévision), parce que el 'Checho' (Batista) ne peut rendre personne heureux», a-t-il déclaré.

«C'est l'anniversaire le plus triste de ma vie. Je me voyais plutôt à la tête de la sélection», a encore affirmé Maradona samedi, à l'occasion de son 50e anniversaire.

L'équipe d'Argentine, qui n'a plus gagné de titre depuis la Copa America 1993, espère mettre fin à cette disette prolongée en 2011 à l'occasion de la prochaine édition du championnat sud-américain qu'elle accueillera sur son sol.

Son prochain match de préparation est programmé le 17 novembre à Doha, au Qatar, contre son rival historique, le Brésil.