La Fédération internationale (FIFA) a reçu jeudi et vendredi dernier treize entreprises venues proposer leurs procédés technologiques pour le franchissement de la ligne de but, a-t-on appris lundi auprès de la FIFA et du Board, organe garant des lois du jeu.

Au départ, l'appel d'offres avait suscité 17 candidatures. Mais, finalement, seulement 13 sociétés ont proposé leurs services en fin de semaine dernière.

Le franchissement ou non de la ligne de but par le ballon doit être divulgué de manière immédiate et pourrait être matérialisé «sur la montre de l'arbitre», a précisé Jérôme Valcke, secrétaire général de la FIFA, lundi à Paris en marge d'une cérémonie organisée par le syndicat des clubs professionnels français (UCPF) au Musée national du sport.

L'International Board (IFAB), organe garant des lois du jeu, pourra faire un point sur la question lors de sa réunion de travail le 20 octobre à Cardiff, mais ne se prononcera qu'à l'occasion de son assemblée générale, les 4, 5 et 6 mars, toujours à Cardiff.

Le franchissement de la ligne de but est le seul dossier intégrant une assistance technologique que la FIFA ait accepté de rouvrir, à la suite notamment du but refusé à l'Anglais Frank Lampard contre l'Allemagne en 8e de finale du Mondial-2010 (1-4) alors que le ballon avait largement franchi la ligne.

«J'ai dit que si on a un système fiable et simple nous l'utiliserons, mais jusqu'ici nous n'en disposons pas», avait déclaré le président de la FIFA, Joseph Blatter, le 11 août.

En mai, l'IFAB avait autorisé la poursuite de l'expérience de l'arbitrage à cinq, engagée en Europa League en 2009-2010, mais avait en revanche écarté en mars toute aide technologique pour l'arbitrage sur la présentation de deux procédés.

Le 20 octobre, le Board abordera aussi la question des exclusions et de la  «triple peine» (but, carton rouge, suspension), et une clarification des lois du jeu «afin d'éviter toute mésinterprétation», selon un communiqué de la FIFA.