L'archevêque à la retraite Desmond Tutu a déclaré que les Sud-Africains devraient s'arrêter un moment pour se féliciter d'être devenus les premiers sur le continent africain à accueillir la Coupe du monde - puis commencer à penser à l'héritage que le Mondial va laisser en terme de bonne volonté et de publicité positive.

À l'occasion d'une conférence de presse tenue au Cap, lundi, Tutu a souligné que la diffusion à l'échelle internationale du tournoi avait permis de jeter un éclairage positif sur la nation et profiterait à l'industrie touristique.

«(Les Sud-Africains ont montré qu'ils étaient) non seulement prêts à accueillir la Coupe du monde, notamment au chapitre des infrastructures, mais aussi en terme de foi en soi et d'estime de soi en tant que nation, a affirmé Tutu, lundi. Nous sommes les hôtes de la plus grande Coupe du monde de l'histoire, et nous le faisons avec style.»

Tutu a par ailleurs affirmé que le Mondial ne devait pas être une fin en soi pour l'Afrique du Sud, mais surtout «un nouveau départ».

L'héritage laissé pourrait inclure la construction de résidences, de terrains de sport, d'écoles et de cliniques pour la majorité appauvrie du pays, a-t-il avancé.

«J'ai eu la chance de rencontrer certains de nos dirigeants politiques sur les lignes de côté de la Coupe du monde au cours des 10 derniers jours, et je sais qu'ils sont saisis par cette question de ne pas seulement prolonger cet élan de bonne volonté et de patriotisme, mais aussi de susciter un héritage important, a-t-il dit. Ceci n'est pas seulement l'affaire du gouvernement. C'est celle de tous les Sud-Africains. Et c'est aussi une question qui devrait intéresser et inclure la FIFA.»

Photo: AFP

Le vuvuzela, symbole de la Coupe du monde de soccer 2010.