Si l'on devait catégoriser les matchs nuls, celui obtenu par l'Impact, hier après-midi au stade Saputo, devant le Miami FC (1-1) serait à classer au rayon des déceptions.

Seul un pénalty transformé par Tony Donatelli à la 22e minute a permis aux Montréalais de sauver la mise face à un adversaire qui n'a gagné qu'un seul match cette saison.

«Je me sens comme si on avait perdu aujourd'hui, a tranché l'entraîneur-chef, Marc Dos Santos. Cela nous met au même niveau que Vancouver au classement, mais ce n'était pas bon. On n'a pas fait un bon match. On n'a rien fait pour le gagner.»

Comme bien souvent cette saison, l'Impact s'est compliqué la tâche en encaissant le premier but de la rencontre.

La faute en incombe à un corner d'Euzebio mal dégagé par la défense montréalaise. Christian Gomez, positionné à l'entrée de la surface, n'a pas raté sa chance en expédiant le ballon en force dans le but montréalais.

Un match difficile

Avec le vent et la pluie glaciale qui s'abattait sur le stade, l'expression cueillir à froid a pris tout son sens.

«On ne pensait pas que le match allait être difficile comme ça, a avoué le défenseur central Hicham Aaboubou. À cause de la pluie, les gars ont eu de la difficulté à contrôler le ballon. On a essayé de monter pour aider le milieu et l'attaque.»

Après une entame de match erratique, l'Impact a repris des couleurs à la 20e minute grâce à Leonardo Di Lorenzo. Profitant d'une remise en arrière de Donatelli, l'Argentin a tenté sa chance des 20 mètres. Le gardien Caleb Paterson a alors bien négocié son premier ballon du match en le repoussant des deux poings.

Le gardien floridien n'a pas eu le même aplomb quelques secondes plus tard, sur un penalty montréalais obtenu après un tirage de maillot dans la surface. S'il a plongé du bon côté, il n'a que partiellement stoppé la trajectoire du tir de Donatelli.

Hormis quelques tentatives lointaines, le reste de la première demie n'a pas été de nature à réchauffer les 6500 spectateurs qui avaient bravé le mauvais temps. Pas plus que le début de la seconde période.

Quelques actions dangereuses

Il a fallu en fait attendre l'heure de jeu pour voir la domination montréalaise se transformer en actions dangereuses.

C'est d'abord un coup franc de Di Lorenzo qui a été détourné en corner du bout des doigts par Patterson. Puis, le tir croisé de Donatelli qui a filé à la droite de la cage du Miami FC. Entrés en cours de jeu, Rocco Placentino et Reda Agourram se sont également signalés sur des frappes à l'entrée de la surface.

Mais rien n'y a fait, ce n'est pas face au Miami FC que les attaquants montréalais sont sortis de leur torpeur. Il faut dire qu'ils n'ont pas été servis dans les meilleures conditions.

«On ne peut pas culpabiliser les attaquants aujourd'hui, a indiqué Dos Santos qui blâme davantage son collectif. Le joueur avec le ballon n'avait jamais des bonnes lignes de passe, il n'avait pas d'options. On a aussi pris de mauvaises décisions dans le dernier tiers.»

Après deux matchs à domicile, l'Impact reprend la route dès mercredi afin d'y affronter le Minnesota, puis Tampa Bay.