Avec seulement cinq buts inscrits en sept rencontres de championnat, le mal est facilement identifiable chez l'Impact à la veille d'accueillir le Miami FC, à 14h au stade Saputo.

Cette absence de réussite devant la cage adverse a incité Marc Dos Santos à se concentrer sur ses joueurs à vocation offensive ces derniers jours.

«On a surtout agi au niveau mental, a expliqué l'entraîneur montréalais. On a beaucoup parlé à nos attaquants. On leur a fait comprendre que les buts étaient inscrits par des milieux de terrain ou des défenseurs. Cela a encore été le cas contre l'AC Milan.»

Mis à part le poste de gardien de but, aucune position sur le terrain ne demande autant de concentration et de confiance. La moindre hésitation devant le but peut se transformer en occasion gâchée. C'est le lot de Peter Byers, Roberto Brown et Eduardo Sebrango depuis le début de la saison.

Inverser cette mauvaise tendance exige un travail sur soi, selon Reda Agourram, le seul attaquant à avoir fait trembler les filets en championnat contre le Minnesota.

«Il faut avoir un bon mental parce que quand ça va mal, il faut aller chercher la confiance au fond de soi-même pour être calme pendant le match et finir les actions. Il faut essayer de penser aux bons moments qu'on a eus, aux buts qu'on a marqués. Penser à ce genre de performances peut augmenter la confiance.»

Les techniques du jeune attaquant sont en symbiose avec celles de son instructeur. Après l'entraînement d'hier, Dos Santos a réuni Brown et Byers - qui joueront dimanche - pour une petite séance vidéo.

«Je voulais leur montrer les bons moments qu'ils ont eus l'année passée et les leur faire revivre», a spécifié l'entraîneur. On n'est pas un bon joueur un jour puis après on ne sait plus jouer au soccer. On espère qu'ils vont répondre dimanche, c'est un grand jour pour eux aussi.»

Un adversaire offensif

La paire d'attaquants pourrait bien profiter du style de l'équipe floridienne pour ouvrir leur compteur. Malgré le départ de Zinho, l'héritage latin a perduré au sein du Miami FC, guidé cette année par le Nicaraguayen Victor Pastera. Ce style très offensif présente par contre quelques failles.

«Ils jouent en 4-2-2-2 très typique qui leur vient de leur ancien entraîneur brésilien, Zinho, a indiqué Dos Santos. Ils jouent très bien en possession et sont très confortables techniquement. Par contre, ils sont un peu lents dans leur travail de transition. Mais cela reste un adversaire difficile qui a toujours posé des problèmes à l'Impact.»

Avec une victoire, les Montréalais prendraient temporairement la tête de leur conférence. Une performance qu'ils n'avaient pas été en mesure d'accomplir la semaine dernière face aux Railhawks de la Caroline.

«On veut vraiment être en première place et c'est là où l'on doit être. On le dit depuis longtemps et on a une nouvelle chance dimanche (demain)», a conclu Dos Santos.

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