Le nul de la France contre la Roumanie (1-1) samedi au Stade de France va sans doute contraindre les Bleus à passer par les barrages pour tenter de se qualifier pour le Mondial-2010 en Afrique du Sud.

Avec ce nul contre la Roumanie, les Français restent 2e, avec désormais 14 points, derrière la Serbie (18 pts).

Même si rien n'est acquis mathématiquement, les Français se dirigent sans doute vers les barrages réservés aux huit meilleurs deuxièmes des neuf groupes de la zone Europe (aller le 14 et retour le 18 novembre).

Ils devront pour cela éviter les faux pas dans leurs trois derniers matches pour conserver leur avance sur des équipes comme la Lituanie ou encore l'Autriche revenue à 10 points, qui lorgnent sur la 2e place.

Quant au rêve d'une qualification directe, il peut encore devenir réalité mais les Bleus ne peuvent plus compter seulement sur eux-mêmes.

En gagnant leurs trois derniers matches de qualification, il faudrait ensuite compter en octobre sur une contre-performance de la Serbie (prochain adversaire des Bleus mercredi prochain) contre la Roumanie et/ou la Lituanie.

En revanche, si la Serbie gagne mercredi, elle sera directement qualifiée et la France sera bien condamnée à lutter pour les barrages.

Après une première mi-temps riche en occasions mais stérile, les Français ont finalement ouvert le score à la 49e minute sur un corner de Gourcuff qui trouvait Gallas puis Henry (1-0).

Mais la douche froide arrivait peu après avec une erreur d'Escudé, qui marquait contre son camp en déviant un centre roumain (1-1, 55e).

Les entrées en jeu de Ribéry, à la place de Gignac (57e), et de Benzema, à la place de Gourcuff (73e), n'ont pas permis d'inverser ce scénario catastrophe pour les Bleus.

«Ce n'est pas une désillusion mais une déception. Quand on voit ce que l'on a fait, avec toutes les occasions de but, avec du volume (...) en jouant avec quatre, voire cinq attaquants et ne pas concrétiser, c'est vrai, je suis déçu pour les efforts des joueurs», a déclaré le sélectionneur Raymond Domenech sur la chaîne de télévision TF1.

«La qualification se jouera à la fin. Il y a encore un match mercredi, on est toujours là», a-t-il rappelé, en assurant : «Ca va venir, ça va venir».