Le sélectionneur des Etats-Unis, Bob Bradley, reconnaît sans difficulté la supériorité de l'Espagne, que son équipe affronte mercredi en demi-finale de la Coupe des Confédérations, à Bloemfontein, mais il ne baisse pas les bras: il a «un plan».

«Contre une équipe très bonne avec la balle, nous devons jouer notre propre football, explique Bradley. Sinon nous subissons.»

«Mais nous aussi nous pouvons bien jouer et mettre leurs défenseurs sous pression, ajoute-t-il. Un bon plan de jeu, un engagement de tous les instants, voilà ce qu'il nous faut contre une telle équipe.»

«Je ne suis pas un grand statisticien, mais il me semble que la possession de balle est souvent en leur faveur, note-t-il d'une litote. Ils ont toutes les qualités, de très grands attaquants avec Fernando Torres, un joueur unique, d'excellents défenseurs avec Puyol, un guerrier, et au milieu Xavi, un cerveau, un joueur complet, par qui passe tous les ballons.»

«Mais mes joueurs ont confiance», reprend le sélectionneur qui a vu son fils Michael Bradley marquer contre l'Egypte... le jour de la fête des pères!

«Nous espérons gagner, bien-sûr, conclut-il. Nous visons haut, et quoiqu'il arrive, nous continuons à emmagasiner de l'expérience. Faisons de notre mieux et nous verrons.»