L'UEFA et la FIFA ont décidé mardi de faire bloc commun contre les exigences de localisation auxquelles doivent se soumettre certains joueurs de football depuis le 1er janvier pour permettre aux organisations antidopage de réaliser des contrôles inopinés.

Dans un communiqué commun, l'Union des associations européennes de football et la Fédération internationale estiment que l'Agence mondiale antidopage (AMA) devrait tenir compte «des différences fondamentales» qu'il existe entre un athlète de sport individuel, qui participe à un nombre limité de compétitions, et ceux de sports collectifs, qui sont au stade six jours sur sept.

«La FIFA et l'UEFA rejettent donc les localisations individuelles, et veulent les voir remplacées par les localisations collectives, c'est-à-dire dans le cadre de l'équipe et l'infrastructure du stade», selon le communiqué.

Pour les deux instances, seuls les joueurs suspendus ou blessés pendant une longue période devraient avoir à fournir à titre individuel leur emploi du temps.

Mais l'UEFA et la FIFA trouvent «pas acceptable que des contrôles soient effectués pendant les courtes vacances des joueurs», au nom du respect de leur vie privée.

Depuis le 1er janvier 2009, un petit groupe de sportifs de haut niveau, choisis par leur fédération ou par l'agence antidopage de leur pays, doivent donner, via un système informatique sécurisé, leur agenda des trois mois suivants en fournissant, pour chaque jour, une heure et l'endroit ils se trouvent.

Ces règles sont moins exigeantes que celles en vigueur depuis quelques années dans certains sports comme le cyclisme, l'athlétisme ou le ski, où les athlètes de haut niveau doivent pouvoir être localisés par un contrôleur à tout moment du jour comme de la nuit, à la maison ou aux antipodes.