L'Inter, menée au score chez elle par Cagliari, est ensuite parvenue à égaliser mais pas à s'imposer (1-1) samedi en match avancé de la 18e journée du championnat d'Italie, concédant ainsi ses premiers points après une série de huit succès consécutifs.

Certes, la place de leader de la formation milanaise n'est pas encore menacée, mais cette contre-performance pour démarrer 2009 va regonfler le moral de la Juventus (2e) qui en cas de victoire face à Sienne dimanche à Turin réduira l'écart en revenant à quatre points de la première place.

Le dernier nul de l'Inter en Serie A remontait à la 9e journée sur le terrain de la Fiorentina (0-0). Depuis, la triple championne en titre avait donné l'impression de tout balayer sur son passage en alignant huit victoires.

Après avoir dominé la première période, mais sans jamais être véritablement incisive, l'équipe milanaise s'est fait surprendre après un peu plus d'une heure de jeu. L'attaquant Acquafresca - prêté à Cagliari par... l'Inter - profitait en effet d'une glissade du défenseur Samuel pour ajuster une belle volée croisée à l'entrée de la surface (65).

Menée au score, l'Inter jouait alors à fond l'offensive puisque l'entraîneur Jose Mourinho décidait d'aligner trois attaquants, Ibrahimovic, Cruz et Crespo, épaulés par deux milieux excentrés très offensifs, Quaresma et Mancini.

Un «tout pour le tout» qui portait rapidement ses fruits: sur une échappée puis une centre de Crespo côté gauche, Ibrahimovic égalisait d'une reprise de près (76). Mais signe que les Nerazzurri n'étaient pas dans un jour exceptionnel, ils ne parvenaient ensuite plus à se montrer très dangereux même si un tir de milieu Muntari trouvait le poteau (85).

Mourinho pas inquiet

En face, Cagliari avait naturellement beaucoup plus d'espaces mais ne parvenait pas davantage à marquer, à l'image d'une nouvelle frappe d'Acquafresca qui ne trouvait pas le cadre (83).

Ensuite interrogé sur Sky Sport, Mourinho n'a pas semblé inquiet, assurant que le résultat était en partie dû aux absences de titulaires, blessé comme Stankovic ou suspendu comme Maicon.

«Quant nous avons trouvé un onze de base, on a gagné beaucoup de matches, a-t-il expliqué. C'est un moment (le nul, NDLR) relativement normal (...). On est arrivé à un point de la saison où il est devenu difficile de jouer à chaque fois avec la même équipe. Et quand l'équipe a trouvé son équilibre, dès lors qu'il en manque un, cela se ressent».

«C'est vrai que l'effectif est vaste, mais dès lors qu'on a trouvé la formation idéale, c'est difficile de changer», a-t-il poursuivi.

Dans la première rencontre avancée de la journée, le Genoa s'était imposée à domicile face au Torino (3-0), se hissant provisoirement à la 4e place à égalité de points avec la Fiorentina.

Dimanche, le match vedette de la journée opposera la Roma (11e) à l'AC Milan (3e) de David Beckham au stade Olympique.