Aux trousses d'un leader, l'Inter, qui empile les succès, la Juventus (2e) a montré qu'elle ne baissait pas la garde en s'imposant 3 à 1 à Bergame face à l'Atalanta, dimanche lors de la 17e journée du championnat d'Italie.

Certes, l'écart (6 pts) demeure respectable entre l'Inter et la Juve, mais au moins l'équipe turinoise, vainqueur de neuf de ses dix derniers matches de Serie A, maintient-elle la distance. Sur la pelouse de l'Atalanta, elle s'est imposée grâce à des buts de Del Piero (30) et du défenseur Legrottaglie (38) en première période, avant que l'attaquant Amauri ne close le score à un peu moins de dix minutes de la fin (81). Entre temps, les Bergamasques avaient réduit la marque avec Vieri (48).

«C'est une victoire méritée et chèrement acquise, s'est ensuite félicité Claudio Ranieri. Je pensais bien que sur le terrain de l'Atalanta cela n'allait pas être facile vu qu'ils avaient pris 19 points sur 24 possibles».

«Cette équipe nous a fait trembler et la seconde période a été très disputée. Mais nous avons eu le dernier mot», a continué l'entraîneur de la Juve, ajoutant à propos d'Amauri: «Il se comporte très bien, et avec lui on n'a pas ressenti l'absence de Trezeguet (l'attaquant français est blessé depuis plusieurs mois, NLDR)».

Samedi, l'Inter avait remporté son 8e succès de rang en championnat, s'imposant à Sienne (1-2) grâce à un doublé du latéral Maicon. Cette victoire n'a cependant pas manqué de faire polémique car sur l'action du 2e but, inscrit à 7 minutes de la fin alors que le score était de 1-1, Maicon était en position de hors-jeu.

Coup d'arrêt pour la Roma

Derrière l'Inter et la Juve, l'AC Milan (5e), qui possède neuf points de retard sur le leader, n'a vraiment plus droit à l'erreur si elle entend conquérir le titre.

Une semaine après s'être inclinée face à la Juventus (4-2), l'équipe milanaise - sous l'oeil de sa nouvelle recrue David Beckham en tribunes -, devait accueillir en soirée l'Udinese, une équipe qui après avoir été en tête fin octobre s'est depuis complètement écroulée (2 nuls et 5 défaites).

En s'imposant sur la pelouse de la Sampdoria (0-1), la Fiorentina a quant à elle réalisé une bonne affaire, remontant provisoirement à la 3e place, à l'inverse de Naples (4e) qui a perdu une place en raison de sa défaite contre la Torino (1-0).

Plus bas au classement, la Roma (11e) a subi un gros coup d'arrêt en s'inclinant 3 à 2 à Catane. Il s'agit de la première défaite du club de la capitale depuis le 1er novembre, après onze victoires et un nul toutes compétitions confondues.

Un malheur n'arrivant jamais seul, le capitaine et attaquant Totti a dû sortir après 30 minutes, victime d'un problème musculaire à la cuisse droite.

Catane s'est imposée grâce à un but du milieu Baiocco (34) puis à un doublé de l'attaquant japonais Morimoto (45, 56). La Roma, qui a attendu d'être menée 3 à 0 pour réagir, a ensuite réduit le score grâce à Vucinic (74) puis Menez (78).

«Notre défaite est méritée, a analysé l'entraîneur romain Luciano Spalletti. Ils ont bien mieux joué que nous en première période, en étant bien organisés et très réactifs. C'est ce que je redoutais, et de notre côté, nous n'avons pas réussi à être à la hauteur».