La Fédération internationale de ski (FIS) veut imposer une plus longue suspension à la vedette norvégienne du ski de fond Therese Johaug, trouvée coupable de dopage.

La suspension de 13 mois imposée à Johaug lui permettrait de revenir à temps pour les Jeux olympiques de 2018. La FIS estime que cette sanction se trouve «dans le bas de la fourchette des sanctions raisonnables».

La fédération a d'ailleurs porté en appel cette sentence du Tribunal olympique norvégien devant le Tribunal arbitral du sport. La cause devrait toutefois prendre plusieurs mois avant d'être entendue.

Âgée de 28 ans, Johaug a échoué un test en raison de la présence de clostébol dans son système. Le stéroïde se trouvait dans un baume à lèvres utilisé pour soigner un coup de soleil subi à l'entraînement, en Italie, en août dernier.

La cour norvégienne a jugé que Johaug, double champion du globe de cristal du classement général et septuple médaillée d'or des Mondiaux de ski de fond, n'avait pas commis une faute significative dans ce dossier.

Pour la FIS, Johaug «a fauté en ne relevant pas sur l'emballage l'étiquette avertissant du risque de dopage écrit en lettres rouges», ajoutant qu'elle «ne connaissait pas le médicament, acheté dans un pays étranger».

La suspension de Johaug l'a empêchée de défendre son titre en Coupe du monde, mais elle pourra revenir à la compétition à compter de la mi-novembre, près de trois mois avant les JO de Pyeongchang, en Corée du Sud.

Johaug a gagné l'or au relais 4 x 5 km aux Jeux de Vancouver, en 2010, en plus de remporter des médailles d'argent et de bronze en distances individuelles aux Jeux de Sotchi.