Les épreuves de Coupe du monde de ski de fond du Sprint Québec ont couronné ce week-end de beaux champions. À l'image par exemple de l'Américaine Kikkan Randall, championne du sprint en équipe vendredi, qui a spectaculairement doublé la mise et confirmé son statut de meilleure sprinteuse du monde avec une autre victoire samedi dans l'épreuve individuelle. Randall a devancé la Norvégienne Maiken Caspersen Falla et la Suédoise Ida Ingermarsdotter.

La skieuse de l'Alaska, meneuse d'une excellente formation américaine, était particulièrement fière de s'être imposée devant une foule où ses compatriotes étaient nombreux. «Ça nous a pris beaucoup d'effort sur plusieurs années pour en arriver là», a-t-elle expliqué.

«C'est un peu notre récompense d'être en mesure de livrer une telle performance ici, là où nos amis et notre famille peuvent nous voir en action, ce qui n'arrive pas souvent.

«L'ambiance m'a vraiment aidée à performer aujourd'hui. Nous étions très enthousiastes ce matin et notre personnel a fait un très bon travail.

«La foule était incroyable et c'était touchant de voir tant de drapeaux américains et de visages peints à nos couleurs dans la foule. C'est un souvenir que je conserverai toute ma vie...»

Chez les hommes, la victoire est allée au Suédois Emil Joensson - lui aussi le meilleur sprinteur de peloton - devant son compatriote Teodor Peterson et le Russe Alexei Petukhov. Le duo suédois était favori du sprint en équipe, vendredi, mais une chute de Joensson a gâché ses espoirs... et ceux d'Alex Harvey, qui n'a pu éviter son adversaire.

Plus volubile, Peterson a lui aussi insisté sur l'accueil des Québécois. «Cette année, nous avons eu quelques sprints en milieu urbain, mais celui-ci était l'un des meilleurs. Le parcours était très bien et la foule a contribué à faire de cette compétition un moment spécial. Nous aimerions certes revivre cette ambiance québécoise bientôt.»