Nicole Schmidhofer a mis un frein au conte de fées de l'Italienne Sofia Goggia en signant une première victoire cette saison lors d'une épreuve de Super-G de la Coupe du monde, samedi, à Garmisch-Partenkirchen.

Schmidhofer, la championne du monde en Super-G, a terminé sa descente avec un temps de 1:19,98, soit 23 centièmes de seconde plus rapidement que Goggia. L'Italienne, championne olympique en descente, participait à une première course depuis qu'elle s'est brisé un os de la cheville droite à l'entraînement, en octobre.

Goggia a haussé les épaules et a esquissé un sourire en coin lorsque Schmidhofer a conclu sa descente, mettant la main sur une troisième victoire en carrière en Coupe du monde.

« J'étais très heureuse de ma course aujourd'hui et je suis très heureuse malgré tout, a déclaré Goggia. Garmisch devait simplement être un test pour ma cheville. Je me sens choyée. »

Schmidhofer, qui a signé ses deux premières victoires en carrière lors de son passage à Lake Louise en Alberta, en 2018, a souligné sa grande forme de la journée.

« On peut assurément dire que j'étais au meilleur de mes capacités. Je n'ai jamais gagné trois courses en un an. Tout se déroule selon le plan », a-t-elle fait valoir.

La Suissesse Lara Gut-Behrami, qui tentait de triompher pour une troisième fois consécutive au Super-G de Garmisch-Partenkirchen, a complété le podium à la suite d'un chrono de 1:20,43. L'Italienne Federica Brignone (1:20,53) et la Française Romane Miradoli (1:20,73) ont suivi.

L'Américaine Lindsey Vonn a déclaré forfait pour les courses du week-end afin de donner la chance à son genou endolori de guérir. Sa compatriote Mikaela Shiffrin a elle aussi pris une pause.

Marie-Michèle Gagnon s'est avérée la Canadienne la mieux classée de l'épreuve, terminant au 34e échelon après avoir montré un temps de 1:22,94. Valérie Grenier n'a quant à elle pas été en mesure de terminer sa descente.

« J'ai trop attaqué en ligne droite et lorsque je suis arrivée à la porte où Valérie est sortie du parcours, j'étais tellement en retard. J'ai commis beaucoup d'erreurs et je n'ai pas skié intelligemment, a analysé Gagnon. Je dois trouver le juste milieu entre attaquer et me donner de la place pour pouvoir bouger. »

Le début du Super-G a été retardé en raison d'importantes chutes de neige. Les conditions se sont améliorées par la suite, mais dans certains cas, le mal était déjà fait.

« Le parcours était un peu difficile, a fait savoir Gagnon. Les conditions étaient belles et la neige était dure, sans être trop glacée, mais il y avait beaucoup de petites bosses et quelques portes étaient difficiles. »