Le Norvégien Kjetil Jansrud s'est assuré dimanche de remporter son troisième petit globe en super-G, après sa victoire sur la piste de Kvitfjell (Norvège), dernière étape avant les finales de la Coupe du monde à Are (Suède) la semaine prochaine.

Médaillé de bronze de la spécialité à PyeongChang, Jansrud s'est imposé en 1 min 33,21 sec devançant le Suisse Beat Feuz (+0.22) et le Français Brice Roger qui a crée la surprise en montant sur la troisième marche du podium (+0.33), malgré son départ en 49e position. Il devance d'un centième le Norvégien Adrien Smiseth Sejersted (4e à +0.34).

Avec désormais 360 points au classement du super-G, Jansrud ne peut désormais mathématiquement plus être rattrapé par ses poursuivants, après la sortie de piste dimanche de son principal rival, son compatriote Aksel Lund Svindal.

À l'issue de la course, le podium de la discipline se trouve bouleversé avec l'Autrichien Hannes Reichelt qui se hisse en deuxième position (222 points), gagnant deux places grâce à sa septième place à Kvitfjell. La troisième marche reste occupée par son compatriote Vincent Kriechmayr (220 points).

À la suite de sa contre-performance dimanche, Svindal reste bloqué à 214 points et occupe désormais la quatrième place.

Jansrud, 32 ans, décroche lui dimanche sa 11e victoire en Super-G (21 au total en Coupe du monde) - la deuxième de la saison après sa première place à Lake Louise - et son troisième sacre dans la discipline, après ceux déjà obtenus en 2015 et 2017. Le Norvégien est revenu des Jeux de Pyeongchang, avec deux médailles, l'argent en descente, après avoir dominé les deux tiers de la course, et le bronze en super-G.

Avec une prise de risques maximum dès le haut du parcours, Jansrud, déjà vainqueur quatre fois du super-G de Kvitfell, a creusé l'écart dès les premières portes pour ne plus le lâcher.

Deuxième au classement mondial avant le départ à Kvitfjell, Aksel Lund Svindal a lui vu ses espoirs de petit globe en super-G définitivement s'envoler. Après un début de course impeccable, il a commis une faute, qui l'a contraint à abandonner au niveau du deuxième temps intermédiaire.