Lindsey Vonn, la skieuse américaine aux 57 victoires en Coupe du monde, a mis sur le compte d'un manque d'énergie son besoin de couper quelques semaines du monde de ski, et non pas sur le compte de la dépression dont elle a souffert il y a quelques années.

Après avoir enchaîné trois échecs en trois courses en décembre, la championne olympique de descente a décidé de rentrer chez elle aux États-Unis pour les fêtes de fin d'année et de faire l'impasse sur au moins les six prochaines épreuves du circuit.

«Depuis mon infection intestinale le mois dernier, je dois me battre pour trouver de l'énergie et de la puissance. Je pense que quelques temps loin des montagnes m'aidera à retrouver la force physique dont j'ai besoin pour courir au niveau que je me fixe», a écrit sur sa page Facebook lundi soir la star du ski féminin.

«Je veux bien insister sur le fait que cela n'a rien à avoir avec l'interview parue récemment dans le magazine People. Je l'avais faite des semaines avant que je sois hospitalisée pour une infection intestinale», a-t-elle ajouté.

Dans cette interview, la quadruple lauréate de la Coupe du monde (2007-08, 2008-09, 2009-10, 2011-12) a surpris nombre d'observateurs en racontant avoir souffert de dépression pendant quelques années et continuer à prendre des antidépresseurs pour en gérer les symptômes.

Avec déjà 385 points de retard sur la Slovène Tina Maze au terme du slalom géant de Courchevel dimanche, l'Américaine de 28 ans avait déjà perdu pied dans la lutte pour le grand globe de cristal.