Contrairement à jeudi, Jean-Philippe Le Guellec a été déjoué par le vent lors du sprint de 10 kilomètres de la Coupe du monde d'Östersund, en Suède, samedi, et le biathlonien a ainsi dû se contenter de la 69e place.

Quatrième de l'épreuve individuelle de 20 kilomètres il y a deux jours, l'athlète de Shannon a cette fois eu de la difficulté à gérer les forts vents. Résultat, il a raté deux cibles à chacun de ses deux passages au champ de tir.

« Pendant le zéro (ajustement de la carabine), il n'y avait presque pas de vent. J'étais donc bien ajusté pour ces conditions. Pendant la course, le vent s'est toutefois levé assez drastiquement », a-t-il expliqué.

« Je pense que j'ai peut-être été trop agressif dans ma compensation (au tir en position couchée). Pour le tir debout, il ventait encore beaucoup. Je me suis fait brasser la cage un peu et ç'a été plus laborieux. »

« Qu'il ne vente pas pendant le zéro et qu'il vente pendant la course, ça arrive chaque année. J'ai géré comme j'ai pu, mais ça n'a pas porté fruit. En ski, ça avançait quand même bien, c'est au moins ça. Mais avec quatre pénalités, c'est sûr que tu ne te rends pas très loin », a-t-il résumé.

Comme à l'épreuve individuelle, c'est le Français Martin Fourcade qui s'est imposé. Malgré une pénalité, il a battu le Suédois Fredrik Lindstroem de 6,5 secondes et l'Américain Tim Burke de 31,3 secondes, même si ceux-ci ont été parfaits avec leur carabine.

Le Saskatchewanais Scott Perras a été le meilleur Canadien, prenant le 34e rang après avoir été pénalisé deux fois et avoir conclu à 1 minute et 42,8 secondes. L'Albertain Nathan Smith a fini 45e, à 2 minutes et 9 secondes de Fourcade, fautant une fois.

Le Guellec a quant à lui accumulé 2 minutes et 58,7 secondes de retard sur le vainqueur.

« Comme course, c'est plate, on s'entend, mais ce qui est vraiment décevant c'est que demain (dimanche), je ne courserai pas. Ça, je le prends un peu moins bien », a-t-il avoué en faisant référence à sa non-qualification pour la poursuite, réservée aux 60 premiers du sprint.

Le Québécois aura donc plutôt faim la fin de semaine prochaine, en Autriche. « Manquer une course, ce n'est jamais plaisant et Hochfilzen est une place où j'aime beaucoup le parcours, où je me sens bien. »