Le Norvégien Lars Berger a signé un premier triomphe en près de deux ans à la Coupe du monde de biathlon, vendredi, remportant le sprint de 10 km masculin.

Berger a atteint les 10 cibles et a terminé en 23 minutes et 55,1 secondes. C'était pour lui une cinquième victoire en carrière en Coupe du monde, mais une première depuis un gain en mars 2009 à Vancouver.

Berger a fini 21,7 secondes devant le Français Martin Fourcade. Le Russe Ivan Tcherezov, troisième, a terminé à 23,8 secondes du vainqueur.

Le meneur du classement général Tarjei Boe, de la Norvège, a obtenu la cinquième place derrière son compatriote Emil Hegle Svendsen.

Marc-André Bédard, qui n'a pas raté de cible, a été le meilleur Canadien avec une 44e place. Il a été suivi de Brendan Green (48e), Scott Perras (54e) et Jean-Philippe Le Guellec (74e).

Le Guellec a déjà été plus en forme. Après sa 49e place du 20 kilomètres, mercredi, le biathlonien croyait être en mesure de mieux faire au sprint, vendredi.

«J'avais l'impression que ça allait mieux. J'ai parti la course en me disant que j'allais m'arranger pour que ça roule pour au moins 10 km, a expliqué le résident de Shannon qui a raté deux cibles au tir debout, à sa deuxième présence au champ de tir. Je me serais vraiment passé de la boucle de pénalité», a-t-il ajouté, résigné.

Sa 74e place en dit long sur sa condition physique, même s'il n'arrive pas à mettre le doigt sur ce qui ne va pas.

«En ski, ça n'avance pas. Je ne suis pas dans ma forme habituelle, a indiqué Le Guellec qui ne comprend pas trop ce qui lui arrive. En course, je pense que je suis capable de pousser, mais je réalise que non lorsque je me fais dépasser et lorsque je vois mes résultats.»

Parti de la maison depuis le 9 novembre dernier, une certaine fatigue accumulée pourrait être un facteur non négligeable à sa présente condition, tout comme le temps changeant en Allemagne ces derniers temps.

«Les conditions en Allemagne ont été particulièrement difficiles. On a eu de la pluie, des températures plus fraîches, puis plus chaudes, alors ça vient taxer au niveau du système immunitaire. En ski, c'était extrêmement musculaire, alors j'ai vraiment payé», a-t-il précisé.