La skieuse américaine Lindsey Vonn, championne olympique de descente, explique dans le magazine People à paraître vendredi aux États-Unis avoir souffert de dépression.

La reine de la Coupe du monde féminine de ski alpin, qui survole les disciplines de vitesse, a souffert de cette maladie pendant plusieurs années et prend encore aujourd'hui des antidépresseurs pour en gérer les symptômes.

«Tout ce qui concerne ma vie semble tellement parfait aux gens, mais j'ai des difficultés comme tout le monde», indique l'Américaine de 28 ans, une habituée des magazines, des cérémonies de récompenses et des activités promotionnelles.

«À un moment (en 2008) je ne pouvais plus sortir de mon lit, je me sentais sans espoir, vide, comme un zombie», témoigne celle qui a remporté le premier de ses trois grands globes de cristal en mars 2008.

Mais la jeune femme originaire du Minnesota a divorcé de son mari et gérant Thomas Vonn il y a un an et se sent mieux que jamais.

«J'avais besoin d'évacuer tout ce que j'avais sur le coeur, assure Vonn, dont la rupture avec son mari a eu pour effet de la rapprocher de son père, avec lequel elle n'a pas eu de relations pendant longtemps. Je suis enfin en phase avec moi-même. J'accepte ce que je suis et j'avance.»

Avec 57 victoires en Coupe du monde, Vonn se rapproche du record de 62 victoires sur le circuit féminin détenu par l'Autrichienne Annemarie Moser-Pröll. Elle participe vendredi et samedi à la descente et au super-G de Val-d'Isère (France), où elle s'est déjà imposée cinq fois en Coupe du monde.