Malgré un budget limité, Rio promet d'offrir la plus grande fête jamais tenue au Brésil pour la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques vendredi soir dans le mythique stade Maracana.

Les responsables du spectacle ont dû composer avec des moyens financiers moindres que ceux de  Londres ou de Pékin. Le Brésil se trouve en récession et fait aussi face à une crise politique.

Seulement 45 chefs d'État assisteront à la cérémonie d'ouverture à Rio, première ville sud-américaine hôte des JO. C'est moins que les 70 qui étaient présents à Londres, en 2012.

Certains chefs d'État ou de gouvernement ont avancé des conflits d'horaires pour expliquer qu'ils ne seraient pas à Rio. Mais des observateurs croient que le contexte politique explosif au Brésil a pu jouer un rôle. Rappelons que la présidente Dilma Rousseff fera face à un procès et qu'elle est sur le point d'être destituée.

De nombreux athlètes du pays prendront part au défilé au stade Maracana.

La porte-drapeau du Canada est la trampoliniste et seule médaillée d'or du Canada aux Jeux de Londres, Rosannagh MacLennan, de la Colombie-Britannique.