Plus de 14 000 tests antidopage ont été effectués sur plus de 6000 athlètes depuis avril 2017, en vue des prochains Jeux olympiques d'hiver, a annoncé jeudi le CIO, rappelant que les athlètes russes étaient particulièrement ciblés.

«Plus de 14 000 contrôles» antidopage ont été effectués entre avril 2017 et janvier 2018, sur «plus de 6000 athlètes de 61 pays afin de protéger l'intégrité des prochains Jeux olympiques d'hiver» de PyeongChang, a indiqué le CIO dans un communiqué.

Ces tests sont en hausse de 70% par rapport à la même période en 2016, ajoute le CIO.

Alors que la Russie a été suspendue des prochains JO en raison d'un programme de dopage institutionnalisé mis au jour par l'Agence mondiale antidopage, «il y a eu deux fois plus d'athlètes de la Fédération de Russie que d'athlètes de n'importe quel autre pays contrôlés en novembre et décembre», précise encore l'instance.

Seuls les athlètes russes dits «propres» seront admis à participer aux JO d'hiver. Un panel du CIO, présidé par la Française Valérie Fourneyron, ex-ministre des Sports, déterminera la liste des sportifs russes invités à participer aux Jeux.

Outre le nombre de contrôles accru, le CIO s'est également engagé «en faveur d'un système de contrôles ciblés et renforcés».

Ces contrôles, explique le CIO, se concentrent «sur des disciplines et nationalités spécifiques qui présentent un risque particulier, ainsi que sur des athlètes individuels et groupes d'athlètes choisis en fonction de leur classement, d'un changement suspect dans leurs performances, ou de précédents résultats anormaux».

Il s'agit, selon l'instance, du programme de contrôles avant les Jeux «le plus rigoureux de l'histoire olympique».