Tom Cherry m'excusera, sinon on fera avec, mais je n'ai pu retenir un sourire de dérision quand j'ai lu dans le Globe and Mail qu'il faisait un certain rapprochement entre la minisérie qu'il peaufine sur papa Don et Goodfellas (Les affranchis) de Martin Scorsese.

Tom, aussi producteur des vidéos de papa, en a écrit le scénario, qu'un professionnel doit retoucher, et le tournage devrait commencer le printemps prochain pour une diffusion espérée début 2010.

«Dans Goodfellas, dit-il, Henry Hill fait partie du monde fou et violent de la mafia et sa femme doit composer avec son quotidien et accepter les conséquences. Mon père a été longtemps dans le milieu fou et souvent violent des ligues mineures, et ma mère Rose devait endurer. Il y a des similarités, je pense.» Avec un peu d'imagination, peut-être. On verra. Mais si toute comparaison est boiteuse, celle-ci risque de l'être particulièrement.

Le film portera surtout sur la carrière de Don Cherry dans les ligues mineures, les moments difficiles entre la retraite et le début de sa carrière de coach, «une période noire où mon père refusait toute aide, même s'il peinait à joindre les deux bouts».

La minisérie de quatre heures sera diffusée en deux volets, sans doute sur CBC, et devrait coûter une dizaine de millions. Qui incarnera Don Cherry? A la blague, il a suggéré Brad Pitt, mais la distribution n'est pas terminée. Cherry? Scorsese? Vraiment? Chose certaine, c'est que la CBC lui fait chaque année des offres qu'il ne peut pas refuser!

Un beau message télé

Si vous regardez le hockey, vous avez sûrement vu le message produit par Jet Films et le Canadien où les joueurs actuels partagent la patinoire avec quelques légendes du passé. Un superbe montage réalisé par Louis-Philippe Eno, qui a visionné 70 heures d'archives et tous les matchs locaux du Canadien la saison dernière, à la recherche de bons plans pour intégrer avec réalisme les joueurs actuels aux images d'archives. Aucun tournage nouveau n'a été fait. Réussi.

Entendu

Entendu: «Chu't'heureux... Si je serais lui... Tant qu'à moué... On a encore du gun dans le fusil... Un gars que j'ai eu la chance de jouer avec... Le goaler... La glace semble sautillante ce soir... Ils sont blessés aux-z-aines... Si tu regardes ça, lorsque tu produis, t'as des points... J't'allé voir un bon spectacle: Rachid Boudari.» Les auteurs? Ils sont plusieurs et se produisent sur les ondes de diverses stations. On vous laisse deviner leur identité.

Lu

Dans les infographies d'avant-match, lundi dernier: il à raté... il à obtenu. Avec des accents sur les «a». Prof de grammaire demandé.

Bloc-notes

Je grince des dents chaque fois que des collègues, par habitude ou conyaminés par le milieu du hockey, prononcent les noms de joueurs européens à l'anglaise, genre Sir-Gay pour Sergei. Et plus encore quand certains prononcent un nom français à l'anglaise quand ils en parlent à un joueur anglophone, genre Max-seam La-pi-hair? Insupportable.

RDS a écrasé la concurrence samedi dernier, avec un auditoire de 970 000 pour le Canadien et un sommet à 1 126 000. Très bon lundi aussi avec 801 000 téléspectateurs en moyenne et un pic à 1 103 000.

272 000 amateurs ont suivi un match sans impact sur le classement entre les Alouettes et les Argos et 185 000 la rediffusion du Grand Prix de Chine.

13,4 millions de personnes ont regardé le 7e match Rays-Red Sox, un record d'écoute pour un match de baseball sur le câble.

TSN présente aujourd'hui, à compter de 15h30, et demain, dès 13h, toutes les courses des Championnats de la Breeder's Cup. Un total de 25 millions en bourses à partager.

Guy Lafleur, à Gord Miller qui lui demandait quels étaient ses deux meilleurs moments avec le Canadien: «Quand j'ai été repêché... et quand j'ai volé la Coupe Stanley. Et c'était la vraie, pas celle que l'on trimballe partout aujourd'hui.»

RIS a célébré ses quatre ans cette semaine et compte maintenant 1,1 million d'abonnés. Son taux de pénétration dans les foyers abonnés au numérique est de 70%.

TSN2, toujours inaccessible aux abonnés de Vidéotron, est maintenant disponible dans 3,2 millions de foyers canadiens. Gratuitement.