John Tavares refuse toujours de donner des indices sur ses intentions.

Les Islanders connaissent une autre saison difficile. Ils ont remporté un seul de leurs dix derniers matchs et se retrouvent désormais à douze points d'une place en séries.

En neuf saisons à Long Island, Tavares aura donc participé aux séries trois fois et gagné une seule ronde. Les joueurs de la trempe de Tavares doivent en principe contribuer à hisser leurs clubs à un niveau supérieur, diront plusieurs, mais ce premier choix au total en 2009 n'a jamais été très bien entouré. Les Islanders n'ont jamais eu de gardien de premier plan, la défense est ordinaire et cette organisation a vécu beaucoup d'instabilité.

Le collègue Arthur Staples lui a demandé si la fin de saison décevante des Islanders allait peser dans la balance. Tavares est demeuré évasif, comme toujours.

"Tout entrera en ligne de compte. Je ne vois pas les choses de cette manière en ce moment. J'essaie encore d'être le meilleur joueur possible. Chaque défaite, chaque point perdu nous éloigne d'une place en séries, mais il faut continuer d'essayer, d'avoir du plaisir aussi, d'avoir la bonne attitude. Les autres trucs, il y aura un temps pour ça. Que ça soit bientôt ou plus tard, je ne peux le dire."

Sur les ondes du 91,9 Sports, Georges Laraque, généralement bien branché, estime bonnes les chances du Canadien d'embaucher cet éventuel joueur autonome sans compensation. D'autres spécialistes favorisent plutôt les Blues de St. Louis et les Sharks de San Jose.

Évidemment, mettre la main sur Tavares et remporter la loterie "Dahlin" transformerait l'équipe du Canadien et calmerait la colère des fans assez rapidement. Un rêve aussi fou est-il réalisable?