Le président des Blackhawks, John McDonough, est finalement sorti de l'ombre hier pour annoncer le retour l'an prochain du DG Stan Bowman et de l'entraîneur Joel Quenneville.

Le silence de McDonough et les performances décevantes des Hawks ouvraient la porte à de nombreuses spéculations.

Mais le président a affirmé son désir de maintenir la "continuité", dont il est si fier. Il s'agit, en effet, d'une première vilaine saison à Chicago après neuf grosses années. Sans oublier la grave blessure à leur gardien numéro un, Corey Crawford.

Il n'en demeure pas moins que l'avenir des Blackhawks suscite des interrogations. La défense vieillit. Duncan Keith a 34 ans et il vient de connaitre l'une de ses pires saisons en carrière (fiche de -24, la pire du club). Brent Seabrook aura bientôt 33 ans et il a été écarté de la formation lors d'un match pour le fouetter. Après ces deux-là, le manque de profondeur est criant. Il faudra peut-être attendre l'arrivée de leur premier choix l'an dernier, Henri Jokiarju, un jeune qui promet. Sans oublier Chad Krys.

À l'attaque, l'éclosion d'Alex DeBrincat (28 buts) et de Nick Schmaltz amène beaucoup d'espoir. Ils se greffent à un noyau dur solide composer de Jonathan Toews et de Patrick Kane.

DeBrincat, comme Krys, ont été repêchés grâce aux deux choix de deuxième ronde offerts par Marc Bergevin pour obtenir Andrew Shaw...

Mais Stan Bowman a fait des gaffes. Il a sacrifié Teuvo Teravainen pour se débarrasser du contrat de Bryan Bickell. L'échange d'Artemi Panarin pour Brandon Saad n'a pas donné les résultats escomptés et la production de Patrick Kane en a souffert. Sans oublier le départ de Nicklas Hjalmarsson.

Les Hawks repêchent bien. Voilà peut-être qui facilitera l'avenir de Bowman et Quenneville.