Je repensais hier à tous ces cas de mauvaise gestion de la part des nouveaux propriétaires à Tampa Bay -qui font beaucoup jaser- lorsque je suis tombé par hasard sur un petit compte rendu sur chacun des propriétaires de la LNH dans le plus récent numéro du Hockey News. Et ça m'a frappé. La plupart des bons propriétaires ont un point en commun que nos amis de Tampa n'ont pas, ils embauchent des hommes de hockey forts et les laissent faire leur travail plutôt que de s'entourer de faibles pour tirer les ficelles.  En voici de courts extraits:

DÉTROIT, Mike Ilitch (photo): Ilitch, 79 ans, a mis les bons hommes en position de pouvoir et il les laisse faire leur boulot.

NEW JERSEY, Jeff Vanderbeek: Même si Vanderbeek parle à son DG Lou Lamoriello sur une base quotidienne, il le laisse s'occuper des opérations hockey.

COLORADO, Stanley Kroenke: On voit rarement Kroenke, mais il détient l'Avalanche, les Nuggets dans la NBA, les Rams de St.Louis, un club de soccer et de crosse. 

MINNESOTA, Craig Leopold: "Le domaine du hockey appartient au directeur général, affirme Leopold. Mon travail consiste à établir un budget et son travail est de dépenser selon ce budget."

MONTRÉAL, George Gillett: George Gillett donne à son DG Bob Gainey les ressources nécessaires pour bâtir un bon club de hockey et il le laisse prendre les décisions qui touchent le hockey.

Diriger un club de hockey est une profession en soit. On ne s'improvise pas DG, même si on adore le hockey. Il faut savoir bien s'entourer, et déléguer. Certains l'ont appris à la dure. Ted Leonsis, le sympatique propriétaire des Capitals, voyait Jaromir Jagr dans sa soupe tandis que le DG George McPhee lui jurait de ne pas y toucher. L'aventure de Jagr dans la capitale américaine a constitué un fiasco total et depuis, Leonsis laisse McPhee opérer. George Gillett était plus interventionniste sous André Savard. L'embauche de Randy McKay et l'acquisition de Mariusz Czerkawski n'ont pas été un succès. 

Charles Wang, à Long Island, pas plus qu'Oren Koules et Len Barrie, à Tampa, ne semblent l'avoir encore compris... ni le président des Maple Leafs, Richard Peddie.