L'entraîneur déchu du Lightning de Tampa Bay, Barry Melrose, était sur toutes les tribunes ce week-end pour commenter son congédiement. Il a jeté la presque totalité du blâme sur ses joueurs pour expliquer le piètre rendement de l'équipe. Il affirme que ceux-ci ont eu sa tête parce qu'il était trop exigeant et qu'il ne leur accordait pas tous le temps de glace désiré.

Pas le moindre mot sur son propre travail qui, aux dires de plusieurs, n'était pas à la hauteur: son plan n'était pas clair, il semblait perdu derrière le banc (au point d'oublier de faire jouer l'une de ses vedettes pendant huit minutes en deuxième période à Prague, avant de s'excuser auprès du joueur pour son oubli!), sans compter qu'il a écorché publiquement ses hommes après seulement deux rencontres, ce qui n'est pas très brillant quand on veut nouer des relations solides avec ses joueurs.  

Il n'est pas le seul à blâmer, évidemment. Ses patrons ne sont pas forts non plus. Ses joueurs ne produisent pas comme ils le devraient. Sauf que Melrose aurait pu accepter ne serait qu'une fraction du blâme. Petit monsieur.