Le Wild du Minnesota a accordé six buts à l'Avalanche lundi soir et Jacques Lemaire a admis le lendemain avoir bien dormi quand même cette nuit-là... parce qu'il était fatigué.

Il faut savoir que le Wild accordait six buts dans un match pour la première fois en presque un an (Josh Harding était alors devant le filet) et qu'il s'agissait d'une première en carrière pour le gardien Niklas Backstrom.

Comment un club dirigé par Lemaire se remet-il d'une contre-performance défensive de la sorte?

Au lendemain de cette défaite, les joueurs du Wild ont passé presque tout l'entraînement dans la même zone, à revoir la stratégie défensive. Les ouailles de Lemaire ont-ils compris le message?

Les Blues de St.Louis ont eu la réponse hier soir. Je n'ai raté pas raté une minute de cette rencontre passionnante. Le Minnesota l'a emporté 4-0 et les Blues n'ont pas eu beaucoup d'espace pour manoeuvrer, et de rares bonnes occasions de marquer.

Certains qualifieront les équipes de Lemaire de ternes. Le match d'hier m'a rappelé certaines performances des Red Wings le printemps dernier. Des joueurs qui travaillent comme des abeilles, toujours les premiers, ou presque, à la rondelle. Un attaquant, parfois même deux, continuellement en repli pour appuyer les défenseurs. L'ailier toujours bien placé le long de la bande pour recevoir la passe et effectuer la sortie de zone. Bref, une exécution parfaite presque du début à la fin.

Le Wild s'empare du premier rang de sa division devant les Canucks, qu'il affronte demain soir. Tout ça sans Gaborik, qui a néanmoins recommencé à patiner hier. Le Minnesota sera à surveiller d'ici la fin de la saison. Comme l'impression que Lemaire a vraiment un club à son goût...