J'ai toujours eu un faible pour Wayne Gretzky, comme bien d'autres d'ailleurs.

J'étais encore adolescent quand il a commencé à s'auréoler de gloire. Je me souviendrai toujours de son sprint final pour devancer Guy Lafleur, puis rejoindre Marcel Dionne au premier rang des compteurs de la LNH en 1980. Mais qui était donc cet inconnu au nom bizarre?

Son intelligence, sa vision du jeu phénoménale, son style faisaient de lui un joueur unique. Aucun hockeyeur ne lui avait jamais ressemblé et c'est probablement ce qui lui a contribuer à façonner sa légende, sans compter ses records, évidemment.

Ses débuts comme entraîneur avec les Coyotes de Phoenix ont été plus laborieux. Mais il s'est amélioré, tout comme ses Coyotes, qui ont finalement cessé d'accorder de généreux contrats à des joueurs en fin de carrière.

Gretzky a saisi le courant et il ouvert l'an dernier des postes pour les recrues Peter Mueller, Martin Hanzal et Keith Yandle et compagnie. Puis il a annoncé dès l'ouverture du camp, cette année, que des jeunes tels Mikkel Boedker, 18 ans, Kyle Turris, 19 ans, et Viktor Tikhonov, 20 ans, allaient demeurer avec l'équipe s'ils connaissaient un camp acceptable. Le voilà à la tête d'une équipe de jeunots.

Peut-être par sentiment, ou encore par candeur, j'ai placé les Coyotes en séries éliminatoires cette année. Et j'ai prédit à Gretzky le trophée Jack-Adams remis à l'entraîneur par excellence. Je me disais que si jamais les Coyotes parvenaient à se qualifier pour les éliminatoires, alors que les attentes dans leur cas n'étaient pas très élevées, un homme respecté et adulé comme Gretzky allait recevoir beaucoup de votes.

J'ai aussi prédit le Calder à Boedker. Celui-ci fait bien mais la compétition est vive et pour l'instant, mon vote irait au défenseur des Kings, Drew Doughty.

Inutile de vous mentionner que je suis les Coyotes avec assiduité cette saison. Ils ont démarré en lion, ralenti, et les voilà qui traversent une séquence heureuse. Ils sont actuellement classé huitièmes dans leur Association sur un pied d'égalité avec le Wild du Minnesota, à un point des Predators de Nashville au septième rang.  Mais comme c'est tellement serré dans l'Ouest, ils détiennent une priorité de seulement deux points sur les Oilers au 13e rang.

Mon petit préambule étant terminé, je vous propose cette entrevue fort intéressante avec Gretzky réalisée par le confrère d'ESPN, Scott Burnside.  Sa citation la plus intéressante?

J'adore ce que je fais. Je tire autant de plaisir à diriger une équipe que j'en avais à jouer.

L'interview est ici.