Le propriétaire des Bruins, Jeremy Jacobs, a confié récemment à notre distingué collègue du Boston Globe, Kevin Paul Dupont, qu'il souhaitait faire signer une prolongation de contrat de plusieurs années à son DG Peter Chiarelli. Lien.
Ça ne serait pas une vilaine idée. Les bons dirigeants font les bonnes équipes et les Bruins ont intérêt à garder cet homme dans leur entourage le plus longtemps possible.
Chiarelli a été embauché à l'été 2006 après avoir passé quelques saisons à titre d'adjoint au directeur général à Ottawa.
Il a d'abord mis la main sur Zdeno Chara et Marc Savard, deux joueurs autonomes. De nombreux observateurs ont souligné ce jour-là qu'il leur avait donné trop d'argent mais le rendement de ces deux joueurs le fait passer pour un génie aujourd'hui.
L'un de ses premiers échanges l'a fait mal paraître: Brad Boyes est allé marquer des buts à la tonne à St.Louis tandis que Denis Wideman a connu un lent départ à Boston. Boyes marque encore beaucoup de buts à St.Louis, mais Wideman est devenu l'un des bons défenseurs dans la LNH, une position où les Bruins avaient besoin de renfort.
L'embauche de Dave Lewis comme entraîneur en chef il y a deux ans n'était pas géniale, mais Chiarelli s'est bien repris avec Claude Julien.
Chiarelli a eu un choix à faire il y a quelques années entre le vétéran Tim Thomas et le jeune Hannu Toivonen. Il a choisi Thomas. Bonne décision, n'est-ce pas? Dans les mineures attend le jeune Tukka Rask, un super espoir acquis des Maple Leafs en retour d'Andrew Raycroft lors des premiers pas de Chiarelli à titre de DG.
Les recruteurs des Bruins l'ont bien appuyé en repêchant de bons jeunes ces dernières années, en particulier David Krejci, Phil Kessel et Milan Lucic. Ses récentes embauches, Michael Ryder et Blake Wheeler, ont aussi tourné en sa faveur.
Bref, un travail colossal en bien peu de temps, qui a vite fait oublier le catastrophique échange de Joe Thornton effectué par son prédécesseur.
On lui pardonnera d'avoir échangé la sensationnelle recrue Kris Versteeg aux Blackhawks de Chicago contre Brandon Bochenski. Même les meilleurs font parfois des erreurs...