C'est drôle comme l'histoire se répète à Philadelphie. À part les années de gloire de Bernard Parent, ou encore l'éphémère succès de Pelle Lindbergh, décédé tragiquement dans un accident, les Flyers ont toujours cherché cet indiscutable gardien numéro un.

Martin Biron a connu de formidables séries éliminatoires le printemps dernier mais il semble revenu à la case départ.  Il entamait hier son deuxième match seulement depuis le 15 janvier.

De plus en plus de chroniqueurs affectés à la couverture des Flyers, dont Jack McCaffery, du Daily Times,  se demandent d'ailleurs si Biron n'est pas en train de s'éloigner des plans d'avenir des Flyers.

Le DG Paul Holmgren aura un dossier délicat à gérer puisque ses deux gardiens, Biron et Niittymaki,  auront droit à l'autonomie complète d'ici la fin de la saison.

Que fera-t-il? Tentera-t-il de garder l'un des deux? Lequel? Ou sinon, tentera-t-il sa chance du côté des joueurs autonomes?

Une chose est sûre, s'il tranche en faveur de l'un des deux, Holmgren a besoin d'être sûr de son coup. Imaginez une telle situation à Montréal...

Dans le cas de Biron, les Flyers savent ce qu'il peut offrir dans les moments critiques, il l'a prouvé l'an dernier. Il y a plus d'incertitudes dans le cas de Niittymaki.

La balle est dans le camp du Québécois. Une fin de saison spectaculaire ferait taire toutes les spéculations.