Trevor Timmins fait sa tournée de la LHJMQ cette semaine.

Il se défend, dans ma chronique d'aujourd'hui, de bouder les joueurs francophones ou québécois.

Quand il désire vraiment un joueur francophone, il fait des pieds et des mains pour l'obtenir. Comme ce fut le cas, et je le cite dans ma chronique, lorsqu'il a fait un échange pour acquérir des choix de deuxième ronde dans le but de repêcher Guillaume Latendresse au 45e rang en 2005 et Mathieu Carle au 53e rang en 2006.

L'autre facteur à considérer, dont je ne parle pas dans la chronique, c'est que les organisations de la LNH ont quatre ans pour faire signer un contrat à un espoir de la NCAA, et même cinq ans quand le jeune est repêché d'une école secondaire, tandis que le joueur junior canadien et québécois doit être mis sous contrat après deux ans. Ça laisse donc moins de temps aux équipes pour évaluer leurs jeunes avant de leur ouvrir le tiroir-caisse.

Certains auront noté l'erreur factuelle au début de ma chronique: Moncton affronte l'île-du-Prince-Edouard et non Saint John, mais Timmins comptait néanmoins épier Moncton comme Saint John, qui lui affronte le Cap Breton.  Par ailleurs, Olivier Fortier est le capitaine de L'Océanic de Rimouski et non des Saguenéens. Je l'ai pourtant écrit mille fois, mais je devais être distrait hier...