Je me suis gâté hier.
J'ai passé 25 minutes au téléphone avec Jacques Lemaire. Je les ai comptées. Pour un chroniqueur et un passionné de hockey comme moi, ces conversations avec l'un des plus grands entraîneurs de l'histoire me procurent un plaisir inestimable.
Mon entrevue avec Jacques Lemaire est ici.
L'espace dans le journal m'a manqué. Voici le reste de notre conversation.
Lemaire est revenu sur sa décision de ne pas utiliser Marian Gaborik pour entamer une attaque en supériorité numérique à quatre contre trois en prolongation lors du dernier match du Wild, contre les Canucks. Le Minnesota n'a pas marqué avec Koivu, Brunette, Zidlicky et Bergeron sur la glace et Vancouver a compté le but gagnant quelques instants plus tard. Lemaire a eu à répondre au journaliste du Minnesota là-dessus après la rencontre.
« Depuis que Columbus a un gardien de but, les Blue Jackets ont l'espoir de gagner à tous les matchs. C'est une faiblesse qu'ils avaient avant. Ils ont le vent dans les voiles. St.Louis me surprend aussi. Ils ont perdu deux de leurs meilleurs joueurs, dont Kariya, et ils gagnent. Ils ont amené des jeunes et les jeunes travaillent. »
« Nolan nous amène une autre dimension malgré son millage. Il a 24 buts. Pour un gars de son âge, c'est excellent. Mais il faut lui donner des jours de congé. Tu dois en avoir soin. Il doit être bien entouré. Il y a beaucoup de choses là-dedans. Clutterbuck, qui n'aimerait pas Clutterbuck? Lui t'en donne pour ton argent. C'est seulement les autres clubs qui ne l'aiment pas. Dire qu'il était sur le bord d'être renvoyé dans les mineures en début de saison. Mario (Tremblay) l'aimait beaucoup, il trouvait qu'on avait besoin de joueurs agressifs. Mais il devait apprendre la game parce que je voyais beaucoup de failles. Il a commencé à jouer et on a aimé ce qu'on a vu. Du premier au dernier match, il a joué comme ça, sans jamais ralentir. »