À moins d'un revirement inattendu, le défenseur québécois François Beauchemin quittera les Ducks d'Anaheim, qui sont coincés financièrement. À lire dans ma chronique d'aujourd'hui.

J'aimerais bien que le Canadien le mette sous contrat. Il a besoin d'un tel défenseur au sein de l'organisation.

Par contre, j'ai eu de la difficulté à sonder Beauchemin hier. Il n'écarte pas un retour à Montréal, mais je n'ai pas senti de sa part un enthousiasme délirant non plus. Vous pouvez comparer avec l'interview qu'il m'avait accordée en février. 

Mais ça ne veut rien dire et c'est de bonne guerre. Beauchemin, 28 ans, joue bien ses cartes. Il serait fou d'écarter les autres équipes quelques semaines avant de négocier le contrat le plus important de sa carrière. Si jamais le Canadien veut l'embaucher, il aura de la compétition de la part d'une bonne quinzaine de clubs.

À la lumière des propos de Beauchemin, je souhaite aussi à l'organisation du Tricolore de régler le dossier de la vente au plus sacrant.  Un climat d'incertitude n'est jamais idéal à la veille de l'ouverture du marché des joueurs autonomes. Les joueurs veulent savoir qui sera le propriétaire, qui sera le DG et surtout qui les dirigera derrière le banc.