Les déclarations du vendeur de stéroïdes pincé cette semaine en Floride à l'effet qu'il avait des joueurs des Capitals de Washington parmi ses clients provoquent des remous.

Le Washington Post publie ici les réactions de la LNH, de la direction des Capitals et de quelques joueurs de l'équipe.  L'association des joueurs a également donné son avis.

La réponse commune? Les joueurs sont tous soumis à des tests antidopage inopinés et rien, à la conclusion de ces tests,  ne permet de justifier ces allégations.

Voici maintenant une citation du cycliste autrichien Bernard Kohl, qui prend sa retraite sportive après avoir été finalement convaincu de dopage.

"J'ai été contrôlé plus de 200 fois. Lors d'environ 100 de ces contrôles, j'aurais dû être contrôlé positif. Un contrôle négatif ne signifie pas sportif propre, mais peut-être tout de même dopé."

Je n'accuse personne.  Je ne dis pas que le dopage est répandu au hockey. Je veux simplement rappeler autorités de la LNH que l'argument voulant qu'il n'y ait pas de dopage au hockey parce que les joueurs passent avec succès les test antidopage n'a aucune valeur à mes yeux. Surtout pas dans une Ligue où les joueurs ne sont pas testés très souvent (mille fois moins qu'en cyclisme) et  jamais au cours de la saison morte. Et on ne parle même pas des stimulants, qui ne figurent pas sur la liste des produits interdits.