(Photo Chris McGrath, Getty)

Chris Drury raconte ce matin dans le New York Post comment il aborde son nouveau rôle de centre défensif sous la houlette de l'entraîneur John Tortorella.

"Le temps d'utilisation que j'obtiens maintenant est surtout concentré lors des infériorités numériques et des missions défensives, comme par exemple immédiatement après qu'un but soit marqué. Ce sont des moments critiques, alors je sens que j'ai un rôle important au sein de cette équipe."

Je ne crois pas un mot de ce que raconte Drury.  Quel joueur ne veut pas être employé en supériorité numérique, surtout quand il s'agit du plus haut salarié du club?

Chris Drury touche en effet un peu plus de huit millions de dollars cette saison. C'est beaucoup d'argent pour un joueur défensif qui n'a jamais amassé plus de 67 points dans une saison. Drury a cinq points, dont deux buts, en 13 matchs cette saison.

Mais le DG Glen Sather nous a habitués à dilapider l'argent de ses patrons.  Je me demande bien où seraient les Rangers s'ils n'avaient pas déniché cette perle rare, le gardien suédois Henrik Lundqvist, en septième ronde lors du repêchage de 2000.

Après  un départ splendide, les Rangers ont ralenti récemment. Ils ont remporté un seul de leurs cinq derniers matchs. Hier, sans Marian Gaborik, ils n'ont su vaincre les Islanders de New York. Combien de temps la glissade se poursuivra-t-elle?