Louis Leblanc vient d'être retranché par l'équipe canadienne junior. Les conditions n'étaient pas idéales pour lui en raison de trois examens de sessions à Harvard et une blessure au poignet.

Il n'en fallait pas plus pour que certains remettent en question son choix de fréquenter Harvard. C'est l'objet de ma chronique d'aujourd'hui dans la Presse et sur Cyberpresse.

Si vous voulez mon avis, Louis Leblanc a pris la bonne décision. Le programme de hockey à Harvard, dirigé par l'ancien joueur de la LNH Ted Donato, est loin d'être mauvais. Leblanc dispute moins de matchs, donc il bénéficie de plus de temps pour développer sa musculature, ce qui était impératif dans son cas.

Surtout, même s'il interrompt ses études pour entreprendre sa carrière de hockeyeur, il pourra retourner à Harvard quand il voudra une fois que la retraite aura sonné puisqu'il a fréquenté cette université un minimum de temps. Il y a une vie après le hockey. Plusieurs semblent souvent l'oublier.

Ken Dryden, Joe Nieuwendyk, Erik Cole, Andy McDonald et plusieurs autres ont joué dans la Ivy League. De même que Chris Higgins, qui fréquentait Yale. Personne n'a jamais reproché à Higgins de rester à Yale, et ça ne l'a pas empêché de briller aux Championnats mondiaux juniors avec les États-Unis. Si sa carrière a piqué du nez, après une saison de 28 buts dans la LNH, ce n'est certainement pas parce qu'il a joué dans la Ivy League...