Je n'aime pas entendre un entraîneur défendre ses méthodes et chercher des excuses. Je ne dis pas que l'entraîneur n'est pas justifié de le faire, mais dans de telles situations, le congédiement n'est jamais très loin.

C'est l'impression que j'ai eue lorsque j'ai conversé avec Ken Hitchcock il y a deux semaines. Sa voix n'était pas très bonne au bout du fil.

J'espère que ça n'arrivera pas à Claude Julien parce que l'entrevue qu'il vient d'accorder à François Gagnon m'inquiète un peu pour les mêmes raisons que celles d'Hitchcock. Une victoire contre le Canadien ce soir pourrait lui permettre de souffler.

Dans le cas de Ken Hitchcock, comme celui d'Andy Murray à St.Louis, c'est la lente progression des jeunes qui leur a coûté leur emploi. Plus que jamais, il faut des hommes qui savent enseigner et communiquer avec les jeunes joueurs parce que ceux-ci sont appelés à jouer de plus en plus tôt dans leur carrière en raison du plafond salarial. En ce sens, la direction des Sénateurs, que j'ai souvent critiquée ces dernières années, a eu un éclair de génie en embauchant Cory Clouston. Guy Boucher, quand il parviendra à la LNH, aura un impact semblable.

Situation encore plus complexe pour Hitchcock, le jeune gardien Steve Mason n'arrive plus à arrêter les rondelles. Mais l'entraîneur a sans doute une part de responsabilité là-dedans parce qu'il a utilisé Mason à outrance l'an dernier.

L'adjoint d'Hitchcock, Claude Noel, sera en poste par intérim jusqu'à la fin de l'année. Hitchcock pourrait être de retour dans l'organisation à titre de conseiller.

Les échos du Columbus Post Dispatch ici.