À son premier repêchage depuis son entrée ne poste, le DG du Lightning de Tampa Bay Steve Yzerman a pris une décision osée en laissant ses dépisteurs repêcher Brett Connolly, un attaquant doué, certes, mais dont les blessures passées suscitaient beaucoup de craintes chez les équipes de la LNH.

Connolly, 6 pieds 2 pouces et 180 livres, a été préféré à Jeff Skinner, Alexander Burmistrov, Mikael Granlund, le gardien Jack Campbell et les défenseurs Cam Fowler et Brandon Gormley.

Dans une entrevue publiée hier dans le quotidien Detroit Free Press, Yzerman laisse entendre qu'il a fait confiance à ses recruteurs dans ce dossier, comme le font la plupart des directeurs généraux avec les choix au repêchage.

"C'est la décision de mes dépisteurs. Nous en avons parlé. Nous avons discuté longuement des joueurs disponibles. Je les ai challengés pour m'assurer de savoir qui ils voulaient vraiment. Ils ont rétorqué en me demandant qui allait faire les choix. Je leur ai répondu que c'était eux. J'ai appris chez les Red Wings à laisser les recruteurs faire leur travail. Je ne peux me pointer aux réunions en ayant vu les jeunes à l'oeuvre une seule fois et déterminer qui est le meilleur joueur. Ils ont travaillé là-dessus toute l'année, c'est leur responsabilité. Je me suis simplement assuré qu'ils aient fait leurs devoirs."

Morale de l'histoire? On attribue souvent à tort au directeur général les bons ou les mauvais coups au repêchage d'une équipe. Alors que ça relève des dépisteurs. Dans le cas de Steve Yzerman, je le comprends d'avoir posé plusieurs questions à ses dépisteurs compte tenu de la faible moyenne au bâton de ceux-ci depuis une dizaine d'années...

Si Connolly demeure en santé, il pourrait s'avérer un coup de circuit. Mais si ses hanches lui posent encore des problèmes, Yzerman pourrait regretter d'avoir fait confiance à ses hommes.

Le reste de cette interview se trouve ici.