J'ai bien aimé ce passage de la chronique de Ronald King, ce matin. Disons qu'il porte à réflexion...

"Certains amateurs de hockey francophones sont furieux parce que le Canadien ne compte que deux joueurs québécois. Certains en font presque une maladie.

Ils ne se rendent pas compte que plusieurs hockeyeurs du Québec refusent de venir à Montréal à cause, justement, de l'excès de certains partisans et membres des médias. Ils préfèrent n'importe où ailleurs où ils peuvent aller aux toilettes sans être suivis et filmés.

Curieusement, il y avait 5000 personnes pour saluer Jaroslav Halak dans l'ouest de Montréal le week-end dernier. Des gens venus de partout en province, des gens venus de Québec, pour honorer un Slovaque qu'ils regrettent de voir partir.

Pourtant, Halak ne comprend pas un traître mot de français. Il était le plus surpris de tous, d'ailleurs.

Allez comprendre quelque chose. Peut-être qu'une honnête et courageuse performance sportive est admirable, quelle que soit la langue parlée par le héros."