Son agent, le très incisif Allan Walsh, s'est senti dans l'obligation de mettre son nez dans le dossier et il a déclaré que son client ne produirait pas si on continuait à l'utiliser dans un rôle secondaire.

Martin Havlat et son entraîneur Todd Richards avaient eu la veille un meeting qualifié de productif par le directeur général Chuck Fletcher.

On ne peut blâmer Walsh de défendre son client. Havlat a joué moins de 15 minutes par rencontres lors de quatre matchs consécutifs et on l'utilise sur la deuxième vague des supériorités numériques. Pas la meilleure façon d'obtenir un rendement sur un investissement de 30 millions sur six ans.

Fletcher s'est dit déçu des déclarations de Walsh et a défendu l'utilisation de Martin Havlat, en précisant que lors de certains matchs, il avait été le joueur employé le plus souvent à cinq contre cinq.

Pour ma part, je dois admettre que Havlat n'a pas souvent bénéficié du meilleur support depuis son arrivée au Minnesota l'an dernier alors qu'on lui a sûrement promis mer et monde l'an dernier pour le convaincre de se joindre à l'équipe.