Damian Cox, du quotidien The Toronto Star, nous rappelle avec justesse ce matin que le plafond salarial a presque complètement éliminé les possibilités d'échange de septembre à mars, date limite des transactions dans la LNH.

Si le chroniqueur nous rappelle ce matin cet état de choses que nous connaissions déjà, c'est que la situation des Devils du New Jersey, avec la perte pour trois mois de Zach Parise, illustre un nouveau problème provoqué par l'instauration du plafond salarial. On pourrait ajouter la blessure subie hier par Dion Phaneuf, qui semble sérieuse.

En bref, les blessures à long terme ont désormais un impact beaucoup plus négatif sur les clubs que par le passé. Les Devils par, exemple, pourraient toujours remplacer Parise par un joueur qui touche un salaire équivalent (cinq millions), mais ils devront se débarrasser de cette somme sous le plafond, ce qui revient à dire que c'est presque mission impossible.

Les Devils constituent un mauvais exemple, diront plusieurs, mais ils ne sont pas les seuls à vivre une telle situation, et avec la recrudescence de commotions cérébrales dans la LNH, ça n'est pas près de s'améliorer. À moins que les propriétaires et directeurs généraux ne se disciplinent une fois pour toute et se donnent une véritable marge de manoeuvre quand la saison débute.