Dans sa chronique d'aujourd'hui, le distingué Bertrand Raymond se demande pourquoi on a sacrifié un choix de deuxième ronde pour obtenir James Wisniewski alors qu'on aurait pu obtenir Marc-André Bergeron sans rien céder en retour.

"Les deux athlètes ont sensiblement le même gabarit. Bergeron (5'10", 200 livres) et Wisniewski (5'11", 200 livres) offrent aussi le même élément de robustesse. Ils peuvent servir des mises en échec, mais ils ne virent personne cul par-dessus tête. Les deux sont des spécialistes de l'attaque massive, des artistes du tir sur réception."

Je ne partage absolument pas l'opinion de Bertrand à propos de ces deux joueurs et ne croit pas être victime des perceptions comme il l'écrit plus loin dans son texte. Bergeron n'est pas du tout robuste. Il se faisait souvent bousculer facilement le long de la bande dans son territoire, ce qui n'est pas le cas de Wisniewski. Jusqu'ici, l'Américain n'a pas été victime de crampes au cerveau comme pouvait à l'occasion en souffrir Bergeron. Pas le même coup de patin non plus. Celui de Wisniewski est beaucoup plus fluide, surtout à reculons et dans les déplacements latéraux.

Bergeron a 30 ans et se remet d'une délicate opération au genou. Il a raté le camp d'entraînement et les 40 premiers matchs. Wisniewski a 26 ans et il a connu un fort début de saison à Long Island. Le premier est un spécialiste en supériorité numérique. Le second peut être utilisé de façon régulière à cinq contre cinq ans inquiéter son entraîneur. J'aime bien Bergeron et j'admire son courage, mais il n'y a aucune comparaison possible entre ces deux joueurs à l'heure actuelle selon moi.