Ceux qui lisent ce blogue régulièrement connaissent mon admiration pour le jeune hockeyeur québécois des Blue Jackets de Columbus, Derick Brassard.

J'ai toujours aimé sa vitesse, sa créativité, ses mains. Sa passion pour son sport également. J'ai la chance de le croiser à l'occasion l'été sur des patinoires et il nous en met toujours plein la vue, mais c'est surtout son enthousiasme qui nous frappe, même s'il s'agit de matchs amicaux sans signification. S'il jouait à Montréal, je ne serais même pas surpris d'apprendre que des jeunes l'ont croisé sur une glace extérieure dans leur quartier entre deux matchs tellement il adore jouer.

Après un départ fulgurant à Columbus il y a trois ans, soit 25 points en 31 matchs, Brassard, un choix de première ronde, sixième au total en 2006, a vu ses performances diminuer en raison de blessures.

Ça a été un lent départ aussi pour lui cette saison avec une petite aide à ses six premiers matchs. Mais mine de rien, le jeune homme de 23 ans a décollé après les Fêtes. Il a amassé 11 points à ses 10 derniers matchs, pour un total de 37 points en 53 rencontres. C'est cinq points de moins seulement que Tomas Plekanec.

Le retour en force de Brassard coïncide avec le réveil des Blue Jackets, qui n'ont subi que deux revers en temps règlementaire à leurs dix derniers matchs. Ils s'approchent ainsi à quatre points d'un huitième rang dans l'Ouest et d'une place en séries éliminatoires.