Il n'est pas nécessaire de se battre pour gagner. Regardez les Red Wings de Détroit, l'un des meilleurs clubs des dix dernières années, ils ne se battent pas. Boston a tenté d'en venir aux coups avec eux après la foire contre le Canadien la semaine dernière et les Red Wings n'ont pas voulu entrer dans leur jeu. Le directeur général Kenny Holland ne gaspillera pas son argent pour un joueur qui ne peut lui donner des minutes de qualité au sein du quatrième trio. Les Blackhawks de Chicago ont remporté la Coupe Stanley l'an dernier sans écoper d'une seule majeure. Les combats existent parce que nous aimons ça. Nous aimons cette violence, que nous voulions l'admettre ou non."

Croyez-le ou non, c'est Mike Milbury, cet apôtre de la violence, qui a déclaré ce weekend sur les ondes de NBC que les bagarres ne contribuaient pas au succès d'un club. Voilà un pas dans la bonne direction. Que les directeurs généraux viennent ensuite justifier l'embauche de durs à cuire au sein de leur organisation...