Dans la foulée de l'Affaire Chris Botta, qui a vu plusieurs médias renoncer à leur droit de vote pour protester contre le traitement que fait subir les Islanders de New York à leur confrère, Bruce Dowbiggin, du Globe and Mail, remet en principe le droit de vote des journalistes. Il estime que les médias devraient agir en observateurs et non en acteurs du milieu du hockey, et que l'action de voter pour les récipiendaire des trophées les place dans une position d'acteurs. Dowbiggin n'a pas tort.

J'ajouterais qu'une majorité de journalistes appelés à voter pour les trophées Hart, Calder, Norris, Lady-Bing, Selke et Conn Smythe n'ont pas la vue d'ensemble pour effectuer le choix le plus éclairé puisqu'ils sont souvent affectés à une seule équipe. Le Hart, le Norris ou le Calder passe encore, mais le Lady-Bing remis au gentilhomme par excellence et le Selke décerné au meilleur attaquant défensif peut devenir un choix compliqué.

Comme Dowbiggin, je laisserais les acteurs du milieu voter pour les gagnants des trophées, même s'il s'agit d'un bel honneur pour nous de le faire.