Plusieurs me voient peut-être arriver un mille à la ronde.

Mais pour des fins de compréhension et d'analyse, il faut retenir la leçon. Scott Gomez en a fait suer plus d'un cet hiver. Avec raison. La patience de Jacques Martin à son endroit a provoqué des réactions aussi vives.

On a voulu le rétrograder dans la Ligue américaine. Le rayer de la formation. Un animateur télé s'est même réjoui de le voir se faire frapper à la tête.

Jacques Martin n'était sans doute pas satisfait du rendement de son centre, mais il savait que son espoir de gagner en séries reposait sur lui, entre autres. David Desharnais, malgré tout son intelligence et son coeur, a ses limites. Alors patience, pas le choix. Malgré toute sa nonchalance, le gars a tout de même 65 points à ses 66 matchs éliminatoires.

Et certains analystes de RDS qui l'ont trouvé moyen hier. Mauvaise foi.

Gomez a été le meilleur attaquant de son club avec Brian Gionta hier. Peu de joueurs auraient pu réussir une telle passe à Gionta en début de match, d'un bout à l'autre de la zone adverse. Ce but a donné le ton. Il a aussi été à l'origine du but d'assurance en provoquant un revirement à la ligne bleue des Bruins. Et dire qu'on affirmait que les petits attaquants du CH allaient être intimidés à Boston.

Je sais que ça peut être frustrant parce que Gomez coûte cher. Son rendement en saison régulière est inacceptable. Mais le Canadien n'a pas le choix de vivre et de mourir avec lui et il ne vous coûte rien. C'est Geoff Molson qui paye...