Le magazine Hockey News vient de publier un article intéressant sur l'importance des choix de deuxième ronde. Ou du moins l'importance de les accumuler afin de gagner une place avantageuse en première ronde, d'opter pour un joueur plus à risque qu'on n'aurait pas osé repêcher en première ronde ou encore de mettre la main sur un joueur qui, à la surprise de l'équipe, n'a pas trouvé preneur en première ronde. Style P.K. Subban?

Il y en a eu de très bons ces dernières années: Derek Stepan, Michal Neuvirth, Milan Lucic, James Neal, Marc-Edouard Vlasic, Paul Stastny, Dave Bolland, Alex Goligoski, David Krejci, Loui Eriksson, Patrice Bergeron, Shea Weber, David Backes et Jimmy Howard.

Sans compter ceux du Canadien des 25 dernières années: Subban, Guillaume Latendresse, Mike Ribeiro, Mathieu Garon, José Théodore, Valeri Bure, Patrice Brisbrois, Éric Desjardins et John Leclair. Le CH vient d'ailleurs au premier rang selon le Hockey News pour son taux de réussite avec les choix de deuxième ronde.

Mais pour un Lucic, il y a vingt Dmitri Chernykh. Et les vétérans acquis pour les choix de deuxième ronde peuvent parfois valoir leur pesant d'or. L'arrivée de James Wisniewski a peut-être sauvé le Canadien d'une catastrophe. Chris Kelly, des Bruins, a marqué un but crucial en première ronde. Le problème, c'est qu'il est toujours difficile de mesurer l'impact du joueur de location, mais difficile aussi de prévoir si le choix de deuxième ronde qu'on a cédé pour l'obtenir donnera quelque chose de valable...